la marianite

Du soleil, du soleil, du soleil (profitons, c'est trop tôt pour que ça dure!)

De la neige qui ressemble à du gros sel dès le début de l'après-midi ; plus de neige en station.
Les premiers déjeuners en terrasse, face à la montagne... avec les blousons.

Le chant des oiseaux, de partout, même sous le préau de l'école, malgré le chantier voisin.

Bientôt de nouvelles plantes aromatiques sur mon balcon.

Et l'envie d'écouter de la musique toute la journée : MGMT pour se lancer le matin, Bashung (et oui, moi j'attends toujours le dernier moment pour découvrir des artistes !) et la BO du film Into the Wild. Celle-ci, elle m'accompagne en ce moment.
Et vous, vous écoutez quoi en ce moment ?

Et bientôt Berlin. Enfin une escapade !

La bouille de mes élèves, le matin, pas vraiment réveillés mais qui font de gros efforts pour me faire croire qu'ils suivent.
Celui ou celle qui en revenant de vacances a enfin le "déclic" et lit entièrement une phrase.
L'impression d'être formidable quand je leur apporte du nouveau en tout genre : bulbe, escargots, nouveaux bouquins, peinture...
Le sentiment qu'ils ont d'exister quand je prends le temps en récréation d'écouter leurs petites histoires.
Les nouveaux cahiers sans colle et sans rature, les belles affiches collées au fond de la classe, sur un fond noir transformant ainsi la moindre peinture-cafouillage en chef d'oeuvre ; les bonbons de fond de tiroir (pas de date de péremption), les feutres pointe moyenne de Rey..., et les broutilles de mon bureau (la boule qui fait de la neige, l'araignée qui me sert à ranger mes punaises, le pot de crayons en papier collé à pois rouge rose et bleu).
Et mes stylos rouges.

Profiter de toutes cette énergie d'une semaine au soleil. Ne pas se laisser happer par le rythme du boulot, par la course quotidienne.

S'obliger à profiter un peu chaque jour : des autres, de Cyrille, d'Oscar. Prendre le temps des histoires, profitez des trajets quotidiens pour jouer, rire.

Bannir cette phrase répétée 30 fois (par jour, si,si) :"on se dépêche, allez, allez, on est en retard". Et acceptez enfin d'arriver en retard.

Une demi-heure pour soi, tous les jours. Des listes, pourquoi pas pour s'y tenir ; moins de sommeil (la marmotte que je suis va-t-elle supporter ?)

1er exercice de style : se presser une orange au lever. A suivre...

Un petit saut sur mon blog ; le prochain rendez-vous sera pour dans 6 mois peut-être.

Une semaine de soleil, de neige, et de grand froid sec ; cela devrait être une prescription de tout bon généraliste. Je suis de retour en pleine forme, la tête vidée, forme olympique (la prochaine championne du monde de descente, c'est moi !)

Et dimanche matin, un petit tour sur les berges pour tester de nouveau mon inexistant souffle. C'est dur à chaque fois, mais c'est bon !

Et Oscar dans la neige... La glisse, c'est pas gagné ! pour les skis, on va,je crois, attendre un an ou deux.

Enfin décembre !
Fini de ce mois de novembre interminable et sans aucun intérêt.
Je n'aime pas novembre ; c'est mon mois de cafard, mon mois de tristesse, d'envie de rien, d'hibernation (cette année, j'ai d'ailleurs bien réussi à hiberner : 4 jours sans mettre le nez dehors la semaine dernière, pas mal!)
il ne se passe jamais rien en novembre ; ou  les quelques non-évènements qui surviennent sont rarement agréable.
La nuit trop tôt, ces journées de gris sans lumière, l'humidité de partout. Non,je n'aime pas novembre.

mais voilà, décembre est là, l'hiver arrive  : bougies, cannelle,chocolat, neige et autres petits bonheurs au quotidien. Chouette, j'aime !

On oublie les promesses ! Je crois que je suis incapable de tenir des objectifs (je sais, un blog, ce n'est pas bien grave, mais c'est à l'image du reste). J'essaye pourtant, je sais que c'est le moyen d'avancer, de faire pas mal de choses et que par la suite, c'est très positif pour soi... mais je crois que je me complais dans la flânerie.

Et pourtant, aujourd'hui, je devrais me mobiliser pour la semaine prochaine : je suis inspectée. Et alors que chez certains de mes collègues, cette perspective les mobilise et les entraîne sous une avalanche de boulot ; moi, j'attends. J'attends cette rencontre, défaitiste, comme si les dés étaient pipés et que toute agitation me semble vaine.

Et je compte les jours...

avant le départ ! Quinze jours sur la côte atlantique, quinze jours de crabes, de sable et de iode. Chouette !

Bon en attendant, il faut encore une fois préparer les sacs, vérifier les listes, tout rentrer dans notre voiture (à quand le format familial?...) Et faire ces "quelques" kilomètres pour rejoindre notre destination idéale ! Mais demain, réveil sur la plage (sous la pluie selon météo France, mais ceci est un détail)

Et promis, à la rentrée, je me remets à un suivi régulier de ce blog ...

Des questions toujours et encore...
Est-ce que je fait "bien" avec cet enfant, est-ce que je suis trop laxiste ? Pourquoi toujours cette impression que les autres s'en sortent mieux que moi (moins/plus exigeant) ? [cette habitude d'enfant : tout est toujours plus formidable et plus réussi chez les autres]
Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me débarrasser  de cette éducation reçue que je juge aujourd'hui trop sévère mais en ayant peur de ne pas trouver mes propres marques ; pourquoi vouloir que tout soit toujours parfait pour finalement ne jamais rien apprécier pleinement... Et ne jamais rien mener jusqu'au bout. Jamais.

Bouh, ça ira mieux demain !

30 minutes de soldes, 2ème démarque : 2 paires de chaussures. Quelle victoire !
La chaussure est habituellement mon principal souci : je ne sais jamais quoi prendre, tout me parait trop pour moi (trop femme, trop haut, trop cher). Je finis donc par me rabattre sur mes habituelles converses-bottes super confort pour l'hiver et Birken pour l'été ; quelle classe, non ?!
Mais tous les ans, pour les soldes j'achète des trucs que je mets une fois (ou 2). C'est mon petit coup de coeur. mais là, 2 d'un coup, je suis assez fière.
Pour la 1ère paire, je laisse une photo ; pour la seconde je me ferais discrète vu que je me suis fortement inspirée de celle d'une amie ( grise, nubuck, petit talon...)

[ok, on ne voit presque rien, mais je me sens toute nue quand même !]

Un café sans tabac, une bière sans tabac... Nouveau concept (furieusement tendance ?).
J'ai expérimenté hier soir pour la première fois ; bon, je ne cache rien je suis fumeuse (donc sans poids et sans objectivité évidemment).
Mais non, vraiment ça ne le fait pas. Moi, j'aime les endroits enfumés, les cendriers qui débordent, les yeux qui piquent. Non, je ne suis pas de mauvaise volonté mais un café, bar, guinguette et autres lieux de débauche ne peuvent pas être aseptisés.
Et se retrouver dehors, ça peut avoir du charme un moment, être selon certains le nouveau moyen de faire des rencontres... mais moi, dehors en janvier (même s'il, j'avoue on s'en sort pas mal cette année), j'ai froid.
Et pour finir, pour quoi on ne trouve plus rien d'ouvert après 23h00 ???

[Après la mémerification ,la bacrisation]